Δ LE VIGNEMALE (Pique-Longue

Retour sur l’ascension d’un sommet mythique des Pyrénées

Nous l'attendions cette randonnée... Le Vignemale ! Il est tellement beau et impressionnant... La première fois que je l'ai ''vu'', c'était quand j'étais toute petite, en poster, dans la petite maison de mes grands parents à Bagnères-de-Bigorre.
A ce moment là, je n'imaginais pas que nous irions un jour côtoyer son sommet.

Lors de cette ascension, il faut évoluer sur un glacier, rendant possible la présence de crevasses. Cela nécessite une certaine connaissance du terrain et la capacité de s'assurer en s'encordant. Il faut être humble face à la montagne et nous avons donc choisi de faire appel à Greg, guide de haute montagne.

Le casque est fortement recommandé pour la dernière partie de Pique Longue, car il y a un risque de chute de pierres.

Nous étions également équipés de crampons que nous avons chaussés lors de l'attaque du glacier.

Pour effectuer cette ascension il est généralement coutume de dormir au refuge de Baysselance (2651m). Il est accessible depuis Gavarnie par le Barrage d'Ossoue.
Il est aussi accessible par Cauterets depuis le Pont d'Espagne. Il faut alors ensuite passer le très connu Lac de Gaube, jusqu’au refuge des Oulettes de Gaube (possibilité d'y dormir également), avec sa vue imprenable sur le Vignemale et son glacier.

Il faut ensuite continuer jusqu’au col de la Hourquette d’Ossoue (2734m) pour rejoindre le refuge de Baysselance (2651m).

Le refuge de Baysselance étant complet le week-end souhaité, nous avons dormi au magnifique village de Gavarnie (connu entre autre pour sa célèbre grande cascade de plus de 400m), au gîte « le Gypaète ». Nuit qui fut bien courte, car nous avions rendez-vous avec Greg le lendemain à 5h du matin, pour une longue mais magnifique journée.

Direction le barrage d’Ossoue en voiture (attention route très cabossée), trajet durant lequel nous avons eu le chance d’admirer de petits renards filant à toute allure...

Garés et équipés, nous apercevons de jolies couleurs dans le ciel, aux prémices de l’arrivée du soleil pas encore levé.

Départ à la frontale, que nous n’allons pas garder longtemps. Heureusement, tant le paysage est beau…

Nous avons pu très vite admirer une impressionnante cascade au bruit assourdissant...

Durant l'itinéraire, nous avons pu découvrir une source d'eau qui nous aura permis de recharger les gourdes. Nous avons pu voir de près et de loin les grottes artificielles du comte Henry Russel, creusées entre 1881 et 1883.

Plus nous prenons de la hauteur, et plus c'est fantastique !

Le glacier...

Avant la dernière partie de l'ascension, nous pouvons voir le sommet du couloir de Gaube haut de 600m et qui divise la face nord en deux.
Au loin, nous pouvons distinguer le lac de Gaube.